Le "Shift" générationel
J’espère que tu es en pleine forme et dans une bonne prédisposition pour clôturer cette année houleuse à l’échelle planétaire et accueillir la prochaine année, qui sera sans doute pleine de mouvement aussi, mais je l’espère avec beaucoup plus de bonnes nouvelles.
Comment naviguer dans ces mouvements, surtout lorsque nous sommes dans un virage générationel sans précédent ?Avec l’IA, tout change, et va changer encore plus dans les semaines, mois et années à venir.
Les changements, notre humanité en vit depuis la nuit des temps, c’est inscrit dans notre ADN.Seulement, jusque-là, les changements se faisaient dans le temps. On les voyait se construire sous nos yeux et arriver à maturation en dix ans.
Le téléphone portable, par exemple : il a fallu du temps pour que ça devienne une norme et que la technologie soit accessible à tous, y compris aux plus petits budgets.
À partir de maintenant, les changements vont être de plus courte durée — quelques mois, quelques semaines…
On constate à chaque détour sur les réseaux sociaux une nouvelle annonce d’invention, une nouvelle création d’outil qui nous permet de faire en une heure ce qu’on faisait avant en trente.
L’IA nous donne accès à un avocat, un financier, un notaire, un scientifique en un clic et gratuitement, pour nous aider à comprendre plus vite des mondes dans lesquels nous ne sommes pas spécialistes : établir ou évaluer des contrats, connaître les interactions entre deux suppléments ou vitamines, évaluer le coût de la construction d’une maison, en passant par l’agent de voyage qui, en quelques prompts, te sort tout ton itinéraire et tes activités pour ton prochain voyage.
Bien sûr, l’information est à vérifier, mais disons que sur 70 % des informations données par l’IA, elles sont exploitables et donne une base très solide et beaucoup plus fournie que sans IA.
Je ne sais pas si tu utilises l’IA, mais crois-moi, si tu ne l’as pas encore fait, tu as besoin de t’y intéresser, parce que demain — réellement demain — tout va changer.
Je pense que ça peut changer en très bien ou en très mal. Évidemment, j’espère le très bien, et j’aimerais que tu puisses le voir aussi un peu comme ça.
Je suis de ceux qui croient que nous créons notre réalité, et que ce qui se passe dans nos têtes se matérialise. Nous attirons à nous ce qu’il y a à l’intérieur de nous.
S’il y a espoir et bonne prédisposition, il y a plus de chances d’attirer une réponse de notre manifestation physique alignée avec ce que nous pensons.
Nous entendons beaucoup de discours autour des dangers de l’IA pour nos emplois. Je pense que le danger est là seulement si on ne fait pas de l’IA son alliée.
Et honnêtement, c’est tellement “user friendly” qu’on n’a pas besoin d’avoir d’expérience technique du tout. Il y a juste besoin d’avoir envie de s’y intéresser et de commencer à utiliser GPT, écouter des podcasts qui en parlent, suivre des comptes sur les réseauc qui décryptent l’IA.
Il y aura réellement un shift générationel très rapide, et un jour ou l’autre, il n’y aura plus de choix, l’IA va tous nous rattraper.
Par contre, ceux qui auront pris le train en marche tôt auront beaucoup plus de capacité à l’utiliser pour les servir.
Nous entendons aussi beaucoup parler du risque de transformation de notre humanité, dans son mode de fonctionnement et d’intérraction avec son environnement. Personne ne sait avec certitude comment, mais nous allons metamorphoser notre rapport à la vie et aux choses de la vie.
Je pense qu’il y aura beaucoup plus d’entrepreneurs que de salariés, que nous aurons plus de temps gagné grâce à l’IA et que nous aurons la possibilité de l’utiliser pour des choses beaucoup plus utiles pour nous, nos familles et nos amis.
Je choisis de voir notre futur ainsi.
Je choisis de croire que l’IA fera grandement baisser les coûts de tout, et que si nous l’utilisons pour notre gouvernance, nous utiliserons efficacement nos ressources : il n’y aura plus de lenteur bureaucratique, la corruption pourrait disparaître, et nous pourrions vivre le paradis sur terre.
Je regardais un film des années 90 : le personnage principal devait avoir une information pour résoudre un problème, il n’était ni au bureau, ni au travail…
Mon cerveau a automatiquement pensé : “Ben pourquoi ils n’envoient pas un WhatsApp ?”
Ce qui nous paraît évident maintenant était de la science-fiction il y a quarante ans.
Ce décalage, c’est ce que nous allons vivre — seulement pas en quarante ans.
Ça va aller très vite : quelques années tout au plus, et les voitures volantes seront une normalité.
Les drones et autres robots intelligents feront partie de notre quotidien, à l’intérieur et à l’extérieur de nos maisons.
Certains sont contre tous ces changements. Crois-moi, je le suis aussi.
Mais j’ai vite réalisé que la machine est déjà en route et que rien ne semble avoir envie de l’arrêter, ni même réellement de la réguler.
Alors, si la vague arrive, je préfère l’étudier pour voir comment la surfer plutôt que de me faire écraser par elle.
Je me pousse tous les jours à accueillir ces changements avec plus de bienveillance, et je passe du temps à apprendre davantage sur l’IA.
Par contre, ce que je pense essentiel de garder de notre monde d’avant, c’est le lien avec les autres humains.
Le temps que je gagne avec l’IA, je choisi de ne pas le remplir avec d’autres tâches : je le dédie à être en nature, à parler avec des inconnus et à prendre deux minutes pour échanger, à être plus disponible pour les miens.
J’ai la certitude que si nous prenons ce virage d’une manière saine, nous pourrons enfin vivre une vie d’humains, tous de la même manière — sans pauvreté, sans manque d’eau potable ni de nourriture ni de soins.
Nous baisserons grandement les maladies physiques et mentales, et nous aurons un tissu sociétal beaucoup plus solide.
Parce que si l’IA construit ce qui a besoin de se construire, et le fait efficacement, les coûts seront réduits à presque zéro.
Les coûts énergétiques aussi.
Si l’IA est chargée d’optimiser, cela voudra dire que tout pourrait être accessible à tous : la nourriture, un toit sur la tête, sans avoir besoin d’être riche.
Et dans ma dystopie, j’imagine que ce que nous pourrons monnayer sera notre humanité, notre chaleur, notre présence, notre énergie, notre amour.
Ça, une IA ne pourra pas le remplacer… enfin, a priori !
Le shift est bien là : bouclons nos ceintures, le décollage est imminent !
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Je te souhaite une bonne semaine, toujours dans l’accueil de tes retours sur mes écrits, le partage d’idées est très nourrissant pour moi, je serais ravie de te lire.
Affectueusement,
Kenza
Je te souhaite une bonne semaine,

